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Disponibilité et classement

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CANDY
Christian MARQUAND

  • Ref. VC0264
  • Produit en 1968, France, Italie, Etats-Unis d'Amérique.
  • Langue AN st. FR. Durée :124'.

Candy, délicieuse ingénue à la voix sucrée, décide de quitter son lycée et sa banlieue tranquille pour se lancer dans une quête philosophique sur le sens de la vie. D'un hôpital aux allures d'asile jusqu'au New York hippie, Candy traverse les USA et croise des personnages stupéfiants qui ont tous derrière la tête des envies bien peu philosophiques: un poète maudit dans le vent venu faire une conférence à l'université, un jardinier simplet qui s'avère chef d'une bande de terroristes, deux médecins pervers, un militaire qui n'a pas vu de femme depuis des années, un cambrioleur bossu, un gourou itinérant bidon et beaucoup d'autres tordus encore. Sa quête se termine dans un lieu imaginaire et la mènera jusqu'aux étoiles... Le film sidère par son invention plastique et son imagination comique. Il est luxueux, soigné, ce qui ne l'empêche pas d'avoir un fond libertaire et libertin. Quelques blagues de potaches tombent à plat, mais d'autres sont des modèles de satire. Les acteurs se lâchent totalement: James Coburn en médecin fou, Ringo Starr en jardinier simplet, Richard Burton en poète obsédé du sexe, Marlon Brando en gourou qui s'empêtre dans ses théories sur les "stades de l'âme",... Et si, en plus, on saisit les clins d'oeil du film, cela devient jubilatoire: les Beatles sont ainsi caricaturés en quatre cambrioleurs et un personnage de chanteur est un sosie de Mick Jagger, mais en noir. Une scène de fête décadente renvoie aux "Damnés" de Luchino Visconti, le générique est une réplique à "2001, odyssée de l'espace", une séquence est une reprise du "Voyeur" de Michael Powell, le final annonce "Zabriskie Point" d'Antonioni mais ne dépareillerait pas dans un film des Monthy Python. Un délire sévère mais stylé.

Entretien avec Charles Aznavour - Présentation du film - Les hommes de Candy - Journal intime - Bande-annonce.

Intervenants

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