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KAMIKAZE CLUB
Kinji FUKASAKU

  • BLACKMAIL IS MY LIFE (KYOKATSU KOSO WAGA JINSEI)
  • Ref. VK0060
  • Produit en 1968, Japon.
  • Langue JP st. FR. Durée : 90'.

Muraki, jeune chef de bande, décide de gagner sa vie en se livrant à des chantages permanents envers d'autres gangs ou des personnes bien établies. Son groupe est composé de deux autres garçons et une fille, qui vont passer de l'insouciance et l'euphorie des débuts à une prise de conscience du fait que leur société est gangrenée par la corruption, et ce à tous ses étages. Le jeune Muraki devient de plus en plus gourmand et va s'attaquer à plus fort que lui sans vergogne, avec bien logiquement des conséquences dramatiques à la clef.

Ce film est peut-être l'oeuvre la plus aboutie de Fukasaku sur le plan visuel. Si ses réalisations à venir (telles "Le cimetière de la morale") conservent une puissance visuelle inégalée, rarement dans la filmographie du maître on aura vu pareil festival de zooms et travellings audacieux, d'arrêts sur images en pagaille, de passages de la couleur au noir et blanc en passant par le sépia, de cadres obliques, de jeu de focales, d'expérimentations chromatiques (les couleurs du film sont resplendissantes). Le scénario, écrit en un week-end par Fukasaku et trois de ses amis, se fait une fois de plus l'expression du vif sentiment de révolte à l'égard de la nouvelle société japonaise et du regard hypocrite traditionnellement porté sur le miracle économique et ses conséquences. Ainsi, l'intrigue (très) classique, quoique emberlificotée par un déluge de flash-back morcelés, n'est qu'une énième évocation de thèmes évoqués dans la plupart des films du Fukasaku des années 70. Reste ce qui fait la singularité de "Kamikaze Club", sa richesse plastique donc, mais aussi le ton très "bright sixties" entre score jazzy et ambiance de clubs, le souffle d'audace et d'insouciance qui parcoure la première partie du film, et quelques morceaux de bravoure de tout premier choix à l'image de la scène des cocktail molotov (au montage assez ahurissant). En bref, ce film constitue une oeuvre de plus à ranger du côté des classiques de Fukasaku, plus pour sa forme éclatante que son fond puisque la diatribe socio-politique de Fukasaku trouvera sa pleine mesure quelques années plus tard, notamment au sein du genre codifié du Yakuza-eiga. [d'après www.cinemasie.com]

Label WILD SIDE VIDEO, collection LES INTROUVABLES.

Bande-annonce - Photos - Internet.

Intervenants

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