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LE VOILE DES ILLUSIONS
John CURRAN

  • THE PAINTED VEIL
  • Ref. VV0084
  • Produit en 2006, Etats-Unis d'Amérique, Chine.
  • Langue AN, FR st. FR. Durée :124'.

Dans les années 20. Walter est médecin bactériologiste qui vit à Shanghai où il poursuit des recherches qu'il espère fructueuses. De passage à Londres, il tombe amoureux fou de Kitty, jeune femme de la haute bourgeoisie. Elle accepte sa demande en mariage, désireuse d'échapper aux convenances sociales et aux préjugés de sa mère. Arrivé en Chine, le couple cherche à s'acclimater aux moeurs locales. Kitty rencontre Charlie Townsend et, séduite, se donne à lui. Walter découvre son adultère et lui donne le choix: l'accompagner dans une région frappée par une épidémie de choléra ou se voir imposer un divorce déshonorant. Towsend se dérobe et Kitty, la rage au coeur, suit Walter à Mei Tan Fu. La maladie, ainsi que l'hostilité croissante des nationalistes chinois, rendent la région peu rassurante...

""Le voile des illusions" est un film qui se savoure à l'envers. Au départ, il faut en passer par les poncifs du genre: médecin pressé, jeune femme opprimée, bonne société étouffante, exotisme asiatique et adultère machinal. Les germes de l'ennui sont semés. Puis survient l'étonnante réaction d'Edward Norton, agit le charme discret de Naomi Watts, éclate la beauté de la photographie, coule l'histoire sobre et sensible. Le couple, déchiré, torturé, condamné au malheur, se perd dans la campagne chinoise, affronte le choléra, compose avec les seigneurs de guerre locaux et lèche ses plaies, encore à vif. L'amour n'a pas voix au chapitre. Pourtant, il est là, tapi dans un coin, rencontré au détour d'une conversation, dissimulé dans les gestes du quotidien, prêt à s'embraser pour de bon. Le réalisateur John Curran filme ses personnages de deux manières: ensemble, ils sont tragiques, honteux, communs; séparément, ils réapprennent à vivre, à s'apprivoiser l'un l'autre et au final, à déchirer "Le voile des illusions". Plus qu'un portrait de femme, plus que l'évocation d'une douleur masculinisée, c'est l'histoire sensible de la rédemption d'un couple." [www.monsieurcinema.com]

Il s'agit de la troisième adaptation filmée de "La passe dangereuse", publié par William Somerset Maugham en 1925. La première, "The Painted Veil" ("Le voile des illusions", Richard Boleslawski, 1934), bénéficiait de l'interprétation de Greta Garbo, alors au sommet de sa gloire. La deuxième, "The Seventh Sin" ("La passe dangereuse", Ronald Neame, 1957), fut un échec commercial complet, malgré une valeureuse prestation d'Eleanor Parker. Le film de John Curran est un rarissime exemple de co-production entre les U.S.A. et la Chine communiste. À ce titre, il lui a fallu composer avec la censure chinoise, qui a imposé 37 secondes de coupures au montage final.

Interviews - Tournage - Bande-annonce.