Compte Search Menu

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies permettant d’améliorer le contenu de notre site, la réalisation de statistiques de visites, le choix de vos préférences et/ou la gestion de votre compte utilisateur. En savoir plus

Accepter
 

Disponibilité et classement

ou

LE VOLEUR D'ARC-EN-CIEL
Alejandro JODOROWSKY

  • THE RAINBOW THIEF
  • Ref. VV0014
  • Produit en 1990, Royaume-Uni.
  • Langue AN st. FR. Durée : 87'.

Futur héritier présumé de son oncle Rudolf, le prince Meleagre se voit contraint de trouver refuge au coeur des égouts de la ville pour fuir les assauts de sa famille qui voudrait le faire enfermer pour récupérer le magot. Dans l'obscurité des bas-fonds, il fait la connaissance de Dima le clochard qui s'improvise serviteur du jeune seigneur, espérant à terme toucher sa part du gâteau. Mais le testament de l'oncle Rudolf réserve encore son lot de surprises...

A. Jodorowsky: "(...) Sinon, j'aimerais beaucoup également qu'on ressorte "Le voleur d'arc-en-ciel". Essentiellement parce qu'il existe trois versions. Le film est en morceaux. Le projet de ce film fut proposé par Alexander Salkind, le producteur de "Superman". Il était marié avec une Mexicaine et tous les deux étaient en conflit permanent. Il voulait faire un film d'action; elle voulait un film intimiste. Du coup, il existe deux montages du film: un où l'action a été supprimée; l'autre où tous les scènes de dialogue ont été occultées. À partir de ces changements, j'ai monté ma propre version. C'est devenu un film de commande". [Propos recueilli par R. Le Vern le 4 mai 2007 - www.dvdrama.com]

R. LeVerne: "Après "Santa Sangre", il y a l'expérience du "Voleur d'arc-en-ciel", votre dernier long métrage qui remonte à 1990. Dont vous avez conservé de vraies séquelles." A. Jodorowsky: "Je me suis très mal entendu avec Peter O'Toole. J'ai travaillé avec un producteur industriel qui ne m'a laissé aucune liberté. Mais à l'époque, je désirais me frotter au cinéma industriel pour voir ce que ça faisait de tourner avec des stars. Je ne l'avais jamais fréquenté mais j'aurais dû me méfier: il ne faut pas se laisser envahir par les idées des autres. Tourner avec des stars signifie "faire du commerce et des compromis". Elles arrivent avec des exigences et veulent qu'on les respecte. C'est pourquoi des cinéastes comme Julio Medem ou Alex de La Iglesia doivent être défendus et préservés. Ils arrivent à ne pas se laisser submerger. Ils essayent de faire ce qui leur plaît et c'est une qualité rare. Aujourd'hui, le cinéma coûte tellement cher que je suis devenu plus lucide. Mais je crois que cette expérience qui fut la dernière au cinéma m'a tué et dégoûté à jamais. Je ne sais pas si j'aurais la force encore aujourd'hui de réaliser un film." [Propos recueilli par R. Le Vern le 4 mai 2007 - www.dvdrama.com]

Bandes-annonces - Photos - Filmographies.