Compte Search Menu

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies permettant d’améliorer le contenu de notre site, la réalisation de statistiques de visites, le choix de vos préférences et/ou la gestion de votre compte utilisateur. En savoir plus

Accepter
 

Disponibilité et classement

ou

LA PEINE DE MORT
Robert BADINTER

  • Ref. HD2496
  • FREMEAUX & ASSOCIES, 2010. Enregistrement 1981.

"Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne. " [Victor Hugo]

"Aujourd'hui l'abolition de la peine de mort sonne comme une évidence en France, quand il suffit pourtant de traverser l'Atlantique pour constater qu'aux États-Unis, la plus grande démocratie du monde, le droit de condamner à mort reste considéré comme une prérogative légitime des états. Nous découvrons ici tout le cheminement qu'il a été nécessaire d'accomplir en France afin de parvenir à notre " évidence " actuelle.

Septembre 1981, la Gauche pour la première fois au pouvoir depuis l'avènement de la Vème République, souhaite s'atteler immédiatement au projet de loi emblématique de la campagne présidentielle : l'abolition de la peine de mort. Les passions se rencontrent ici dans l'Hémicycle, où une page d'Histoire se tourne. L'éloquence et la conviction des grands orateurs du siècle prennent toute leur ampleur dans ce débat idéologique et humaniste de premier ordre. Les leaders indéfectibles du courant Abolitionniste tels que Robert Badinter offrent à l'auditeur le plaidoyer final et décisif qui donne enfin à la France un système judiciaire non meurtrier.

Né en 1928 à Paris, robert Badinter, avocat de profession, marque le paysage politique français par son engagement farouche dans des débats sociétaux qui l'amènent à faire progresser significativement la législation française lors de sa nomination par François Mitterand, ami de longue dat, au poste de Garde des Sceaux, en juin 1981. Partisan de l'abolition de la peine de mort dès les années 60, Badinter s'investit pleinement dans le combat abolitionniste, dont il debient l'emblème, suite à l'affaire Roger Bontems, en 1972, lorsuqe le jury condamne à la peine capitale un homme, Roger Bontems, qui n'a pas de sang sur les mains, un homme qui n'a été que le spectateur de l'assassinat d'un surveillant et d'une infirmière de la prison de Clairvaux par son complice, Claude Buffet [...].

L'intégralité des débats s'est déroulée sur deux jours, les 17 et 18 septembre 1981, cumulant un total de plus de vingt heures et près de cent intervenants ; le but de ce coffret est d'offrir une sélection représentative de la réalité des débats par la présentation d'extraits choisis, dans le respect de l'équilibre entre partisans et détracteurs du projet de loi gouvernemental tel qu'établi au sein même des séances, mais aussi avec la déférence due aux symboles tels que l'allocution de Robert Badinter, qui sont ici restitués dans leur intégralité. La sélection entraîne cependant des choix d'autant plus difficiles que l'investissement intellectuel et émotionnel des intervenants a permis des échanges d'une qualité et d'une force de conviction exceptionnelle." [L. Caul-Futy Frémeaux]

Note technique : L'enregistrement comporte des saturations et des différences de niveau malgré l'utilisation des meilleures technologies numériques pour la restauration de ce document.

Coffret de 4 CD + 1 livret de 12 pages

Pistes

  • 1 La peine de mort: débats historiques à l'assemblée nationale en septembre 1981