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HEAVEN ON EARTH
James CARTER

  • Ref. UC1492
  • HALF NOTE RECORDS, 2009.

Live at the "Blue Note", NY, may 8-9, 2009.

Né le 3 janvier 1969 à Detroit (Michigan, Etats-Unis). Il y a bien longtemps qu'on n'avait pas vu débouler sur la scène du jazz un saxophoniste doué d'une virtuosité aussi étourdissante et possédé par une telle frénésie de jouer. C'est une évidence : ce jeune homme natif de Detroit - ville très spéciale dans la géographie musicale afro-américaine - d'emblée fascine et impressionne par son encyclopédique culture du jazz. Court-circuitant gaiement toute l'histoire du saxophone, il réconcilie dans le feu de son jeu, Coleman Hawkins avec John Coltrane, Ben Webster avec Albert Ayler. Jouant de sa prodigieuse mémoire, il connaît sur le bout des doigts tous les grands et petits maîtres, même les oubliés comme Chu Berry, Don Byas, Buddy Tate, Eddie Lockjaw Davis. Avec une désinvolture savante, sans l'ombre d'un pastiche, cet athlète des anches a décidé de mettre en mémoire tous les styles et de dévider tous les répertoires avec une impétuosité toute gourmande. Son jeu nomade affirme le droit à une liberté de circulation entre les sons et les époques. « Je ne cherche pas à brouiller les pistes mais je refuse, proclame-t-il, de me laisser enfermer dans une image. L'impossibilité de classifier un artiste, c'est le secret de sa longévité ». Quant à sa technique, dire qu'elle est phénoménale est un euphémisme. Justesse, précision, vitesse, tout y est. Tournoiements de registres, couinements subtils, claquements de langue staccato, allers et retours vertigineux du grave à l'aigu,grands écarts harmoniques, rien ne manque. Pendant un solo, les notes peuvent s'éparpiller furieusement de son sax pour tout à coup se rassembler, comme le mercure, en un son énorme, un souffle fou chaudement coloré de musique. De la langueur onctueuse au free frénétique, rien ne l'effraie. C'est que ce diable de jazzman aime prendre tous les risques. C'est avant tout un « saxomaniaque », un collectionneur, historien et réparateur fou de saxophones. Du sopranino au baryton, bien sûr, mais aussi du plus rare, le « freak » comme il l'appelle, un Fmezzo (instrument entre le soprano en si bémol et l'alto en mi bémol qui ne fut fabriqué par la firme Conn qu'entre 1928 et 1930), au plus gros, le basse à qui il sait donner comme personne l'ivresse des profondeurs. « Je crois honnêtement qu'une personne n'a pas commencé à vivre tant qu'elle n'a pas joué du saxophone basse. »... [http://mediatheque.cite-musique.fr]

Interprètes

Pistes

  • 1 Diminishing
  • 2 Slam's mishap
  • 3 Street of dreams
  • 4 Infiniment
  • 5 Blue Leo
  • 6 Heaven on earth