Christine Vanhaverbeke aime que les frontières restent poreuses : notre regard passe indéfiniment du détail à l’ensemble. De loin, nous pensons voir une écriture cursive mais, en s’approchant, on voit se dessiner des silhouettes humaines élémentaires, comme autant de petits personnages en mouvement.

Vraies et fausses coutures se mêlent aux graphies. Les vides suggèrent des territoires sur lesquels se déploie une cartographie de mouvements humains avec des personnages en transit.

Le travail de Christine Vanhaverbeke s’inscrit dans son histoire personnelle :

En 2018, je suis partie en mission dans les camps de réfugiés au Liban. Pendant trois semaines, j’ai été de camps en camps arpentant le Liban du centre au nord, parfois à quelques kilomètres de la frontière Syrienne et partout, ces mêmes images des silhouettes anonymes dans la boue qui font perdre l’unicité de ces hommes, femmes et enfants — Christine Vanhaverbeke

À PROPOS DE CHRISTINE VANHAVERBEKE

Le travail artistique de Christine Vanhaverbeke rebondit et se transforme tout le temps : reprises, multiplications, superpositions, assemblages, coutures, passage du très petit au très grand, ... Elle explore et combine les modes d’expression. Aimant le côté imprévisible et l’impermanence, elle ne sait jamais où sa créativité l’emmènera.

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