L’atelier d’écriture

Cet atelier d’écriture est une invitation à la réflexion sur notre parole et notre regard sur le travail. Il s’agira moins ici de tirer les fils de l’imaginaire et de l'expérience, que de jouer avec le langage, d’écrire son texte à partir de nos échanges et des quelques postulats, divers écrits sur la "valeur" travail. Avec ou sans emploi, nous sommes tou.te.s des travailleur.euse.s. Ancien.ne.s, actuel.le.s ou en devenir.

La performance slam

Elle sera l’aboutissement de l’atelier d’écriture. Pour que l’écrit devienne parole performative, engagement, transformation et nous emmène peut-être vers une réflexion, un déplacement. .

Le temps de restitution de l’atelier se fera en fin d'atelier tel le fruit d’un travail collectif, en individuel ou à plusieurs.

Méthode

Nous privilégierons deux manières d’accéder à l’expérience de rythme dans nos textes et d’amener  l’écriture vers la parole déclamée:

-        en faisant de petit exercices afin de délier dans un premier temps l'imaginaire, la rime et le rythme dans écriture

-        En privilégiant la lecture à voix haute dans un dispositif proche de celui d'une vraie scène slam.

Remarque: Il ne s'agit pas d'un atelier à visée thérapeutique mais d'un atelier d'écriture et de slam qui permet l'amorce peut-être d'une réflexion sur un sujet de société. Il s'agit aussi surtout d'une manière de reprendre le pouvoir par les mots, l'écriture, le slam.

Joelle Sambi Nzeba

Née à Bruxelles, Joëlle grandit à Kinshasa et revient en Belgique pour y poursuivre des études de journalisme à l'ULB. Elle est l’auteure de plusieurs nouvelles dont Je ne Sais pas Rêver en 2003 ; Religion Ya Kitendi publié chez Gallimard (Mercure de France) et Prix du Jeune Écrivain 2005. 

Bien qu'elle dissocie sa provenance et son travail d’écriture, le Congo, son histoire et la Belgique contemporaine sont néanmoins présents en filigrane dans ses récits ainsi que dans ses projets. 

Auteure et activiste féministe LGBT, Joëlle Sambi écrit et soulève des interrogations sur l'identité, la norme, l’appartenance, elle est prise entre plusieurs langues et ses écrits en portent les traces. Elle habite la frontière et les étrangetés de sa langue mènent son écriture jusqu'à la poésie, au slam, elle en publie régulièrement sur son blog : « Solola Bien ».

Elle se produit en ce moment dans le spectacle "Congo Eza" dont elle a co-écrit les textes (Lezarts Urbains).

En pratique

Atelier ouvert à tous.tes les participant.es à partir de 18 ans, quel que soit leur niveau d'écriture et de slam. L'atelier se fait en français mais l'usage d'autres langues dans le texte est possible.

Maximum 10 participants. 

Entrée libre. Sur inscription: lauren.visse@pointculture.be