Dans le cadre de la thématique "Colonies. Héritages et tabous".

Organisée par quatre chercheurs du Centre d’Enseignement et de Recherche en Etudes Postcoloniales (CEREP) de l’ULg, cette session abordera le postcolonialisme par le biais de la littérature, explorant des thématiques identitaires, culturelles et historiques sous des angles variés.
Ainsi, dans une première intervention, il sera question des stéréotypes dans la bande dessinée – des albums de Tintin aux premiers comics américains mettant en scène des super-héros noirs – mais aussi du potentiel subversif de ce média lorsqu’il s’attache à déconstruire les codes culturels hérités de l’époque coloniale.
Un second exposé explorera la face cachée de l’indépendance de l’Inde en 1947, épisode dont la violence fut longtemps occultée par les discours nationalistes, mais dont les conséquences traumatisantes ressurgissent dans les œuvres des romanciers Amitav Ghosh et Jhumpa Lahiri.
Une troisième présentation abordera, à partir de textes de Caryl Phillips, auteur britannique d’origine caraïbe, la question de l’invisibilité des citoyens non blancs dans une société européenne encore attachée au mythe de la pureté raciale.
Enfin, une dernière intervention examinera la "postcolonialité" de la Belgique en s’appuyant particulièrement sur les écrits de Chika Unigwe, écrivaine d’origine nigériane qui a vécu plus de vingt ans dans notre pays, et dont l’œuvre aborde des thèmes tels que l’immigration, le racisme et la prostitution des femmes africaines en Belgique.

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