Droixhe, située dans la banlieue de Liège, est devenue une cité à problèmes et à hauts risques. Lors de son inauguration en 1958, Droixhe faisait rêver et l'on venait des autres coins de la Belgique et de l'Europe visiter " la cité radieuse " dans laquelle il faisait alors bon vivre. En 1997, le rêve urbanistique (style Le Corbusier) s'est mué en cauchemar. La situation est devenue explosive due partiellement au fait d'un scandale immobilier passé jusqu'ici sous silence. Les cinq buildings dits de la seconde génération, qui ont été construits au début des années septante, ne correspondent pas aux plans de construction initiaux et sont aujourd'hui un danger. Un été à Droixhe est un document de proximité qui donne la parole aux habitants qui dénoncent le " mal vivre ". Le film part aussi à la rencontre du streetart de Droixhe, rap et graph s'éclatent dans le béton liegeois.

Un été à Droixhe  de Richard Olivier, 1997, 55'

+ Population, 2014, 3'40'.  Court-métrage réalisé par Alice Galigo, Pauline Theobald, Babette Duret, Thibault Wery, Alessandro De Savi, étudiants en Architecture et Cinéma à La Cambre-Horta.

Thème : "Ce que le jour doit à la nuit". 

L'intérêt du cinéma du réel réside autant dans le sujet abordé que dans sa manière de le traiter. L'atout de ce cinéma est divers et multiple et une des qualités réside, sans conteste, dans le témoignage d'un lieu, d'une époque, d'une histoire, d'une « mentalité ». Rien de plus délectable que de voir et souvent de revoir un film. PointCulture ULB s'associe à Cinergie.be pour offrir le plaisir de découvrir sur grand écran un documentaire, un café à la main et un biscuit de l'autre. Ouvert à toutes et tous.