Un battement d’aile d’un papillon d’un côté de l’océan atlantique serait capable d’engendrer une tempête  de l’autre côté, illustrant le phénomène fondamental de sensibilité aux conditions initiales en théorie du chaos. Dans de telles circonstances, prévoir a-t-il encore un sens? Des modèles numériques sont-ils capables de prendre en compte toutes les variables pour effectuer une prévision fiable de la météo dans quelques jours. Que dire des modèles qui prévoient le climat terrestre dans 50 ans? Quelle est la crédibilité des scientifiques qui nous prédisent des conditions climatiques assez effrayantes si l’on ne modifie pas nos modes de production et de consommation de l’énergie? Sommes-nous contraints de subir, impuissants, les éléments naturels et d’implorer le ciel afin que celui-ci ne nous tombe pas un jour sur la tête ?

Intervenants: Michel Crucifix, climatologue UCL; Alec De Busschere, artiste