PROMISED LAND
Un film qui glace le sang. Commerce de chair fraîche de l’Est pour l’armée d’Izraël. Le repos du guerrier. Sans fioritures, avec un dépouillements nerveux de l’image et du scénario, Amos Gitaï suit le processus de dépersonnalisation, de dépossession de soi que subissent ces jeunes filles rayées de la vie normale, broyées par l’industrie du sexe. Une violence qui donne la nausée d’autant plus qu’elle est montrée comme sous jacente à une société, indispensable au maintien de l’ordre viril. (Rien à voir, dieu merci, avec « Les oubliées de Juarez » avec Jennifer Lopez !)