Angil, nom derrière lequel se cache Mickaël  Mottet, un multi-instrumentiste français. Il a sorti son premier disque « Ha Ha » en 2001 nous ne l’avons malheureusement pas à la Médiathèque. Depuis, bon an, mal an, Angil nous confie un nouvel album à se mettre dans l’oreille. Mine de rien, je me rends compte en faisant cette petite chronique, que quasi chacune de ses production a reçu une nomination aux Chouchous de ma part. Preuve s’il en fallait que c’est un artiste à suivre. Pour chaque disque sorti il a une démarche particulière, il propose un projet particulièrement attractif et personnel. Pour exemple : « Oulipo Saliva » dont les textes en anglais ont été écrits sans utiliser la lettre « E » et la musique n’utilise pas la note « Mi » ( E pour les anglais).

Venons-en maintenant à « The And ».

Pour ce nouvel album il fait appel à un tas de collaborateurs, nous y trouvons une flopée de chanteurs et musiciens différents. Mottet est vraiment un faiseur de mélodies, et un sacré bon arrangeur. Ce disque possède une instrumentation extrêmement riche sans être invasive. Différents cuivres, un peu de xylophone, du violoncelle... Les morceaux sont faits de moments apaisés qui se développent crescendo pour retrouver le calme initial.

Et pour ceux qui s’attachent aux textes, Angil n’est pas en reste.