GOLDEN DOOR
Première partition pour Antonio Castrignano pour le troisième film de Emanuelle Crialese (Once we were Strangers et Respiro).
Ce film raconte l’arrivée d’une famille Sicilienne à New York au début du XXe siècle. La partition qui accompagnera ce long périple sera donc méditerranéenne et voyageuse. Une musique qui lorgne plus du côté folklorique avec ses guitare, violon, accordéon et chants traditionnels aux voix envoûtantes.
Un album qui oscille entre le travail de Goran Bregovic pour Emir Kusturica et celui d’Eleni Karaindrou pour Théo Angelopoulos.
Même si la composition pêche par son manque d’originalité, elle nous plonge dans un voyage sonore en Italie pas désagréable du tout.
Un score sans fioritures mais touchant et sincère.
Seul bémol, un livret un peu chiche, aucun artiste n’est crédité, ce qui est une injustice au vu de la qualité des interprètes. Il est aussi impossible de définir la limite entre la part de création du compositeur et l’emprunt à des musiques et des chants existant déjà. [retour]
Thierry Moutoy