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Pointculture_cms | critique

IN D

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Ce musicien s’est imposé plusieurs règles dont la première est de ne pas utiliser de samplers ni de sons synthétiques. Tout l’album est réalisé à l’aide d’instruments live. Il s’est servi d’une large palette d’instruments et d’un minimum d’effets […]

 

Ce musicien s’est imposé plusieurs règles dont la première est de ne pas utiliser de samplers ni de sons synthétiques. Tout l’album est réalisé à l’aide  d’instruments live. Il s’est servi d’une large palette d’instruments et d’un minimum d’effets sonores. Une instrumentation vaste qu’il utilise comme s’il s’agissait de samples, c'est-à-dire de manière impressionniste, par petites touches. Le résultat est criblé de petits détails, de micro-accidents. Les voix utilisées donnent de l’ampleur et font l’effet d’une ambiance spatiale. Comme il ne fait rien  comme tout le monde, il a choisi de donner des numéros désordonnés aux morceaux en lieu et place de titres.
Les plages sont assez différentes les unes des autres, la plage #1 par exemple « sonne » très techno, les percussions marquent bien le beat,  plage #6  Fredo Viola fait des vocalises entourées d’une harpe et d’un filet de violon,  plage #10  propose une plongée dans les recherches électroniques accompagnées de piano, de sitar et de bruits de foule… et ainsi de suite. Chaque plage offre son lot de surprises et de variations.
La deuxième règle qu’Arandel s’est imposée a été de composer tous les morceaux en mi bémol.

Le titre « In D » est référentiel à « In C » de Terry Riley (compositeur de musique contemporaine considéré comme le pionnier de la musique minimaliste). Un travail brillant et étonnant dans l’ensemble.

 

 

 

 

 

 

 

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