En 1904, les développements ultérieurs du pianola dus à la maison allemande Welte & Söhne à Fribourg-en-Brisgau, donnèrent naissance à l’un des premiers moyens de reproduction mécanique du son permettant d’inscrire automatiquement le jeu de grands pianistes sur la bande de carton. L’automate baptisé Welte-Mignon s’adaptait au clavier du piano, enfonçant les touches à l’aide de "doigts"
Le coût de ces automates les destinait aux salons à quelques privilégiés qui retrouvaient chez eux les sensations du concert. Par ailleurs, les pianistes avaient pour la première fois l’occasion de se ré-entendre. Le Welte-Mignon devenait ainsi un outil de travail permettant d’affiner son interprétation.