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Pointculture_cms | critique

BLACK SECRET TECHNOLOGY

publié le

Premier album longue durée de la jungle, Black Secret Technology allait propulser le genre vers des productions ambitieuses, dont la complexité audacieuse se démarquera de la systématique des schémas ragga d’origine.

Personnage-clé de la scène acid-house anglaise, longtemps auréolé de la gloire de son mythique morceau « Voodoo Ray » de 1988, Gerald Simpson, alias A Guy Called Gerald, va toutefois passer quelques années pénibles avant de refaire surface. Il va notamment quitter 808 State, le groupe qu’il avait formé avec Graham Massey et Martin Price, après une série de procès avec ses ex-collaborateurs, et obtenir puis perdre un contrat avec le label CBS. Une fois ces diverses péripéties résolues, il va fonder son propre label, Juice Box Records, qui publiera en 1995 Black Secret Technology, son quatrième album. Celui-ci et les nombreux maxis qui l’ont précédé, marquent la transition entre la scène acid-house, principalement influencée par la house et la techno, et ce qui allait devenir la jungle et la drum’n bass, intégrant des éléments de musiques jamaïcaine et africaine, et accélérant radicalement le tempo. Avec ses structures polyrythmiques complexes, sa production minutieusement détaillée, son imagerie cyberpunk et ses étranges envolées angéliques, l’album serait non seulement le premier album longue durée de la jungle – il est sorti six mois avant Timeless de Goldie –, mais il allait redéfinir radicalement les standards du genre.

Benoit Deuxant

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