FREEWHEELIN' BOB DYLAN (THE)
Dylan écrivit très vite cette importante chanson de condamnation des guerres et de ceux qui les font. Une chanson qui sera reprise par de nombreux chanteurs, y compris en français.
Cette condamnation des profiteurs de la guerre ne demande pas de commentaire. La chanson parle d'elle même.
Dans sa version, Judy Collins supprima le dernier couplet, le jugeant trop "dur".
Dans une interview publiée en septembre 2001, Dylan dit : "Chaque fois que je la chante, quelqu'un écrit que c'est une chanson anti-guerre. Mais cette chanson ne contient aucun sentiment anti-guerre. Je ne suis pas un pacifiste. Je ne pense pas l'avoir jamais été. Si vous examinez attentivement cette chanson, elle parle de ce que Eisenhower disait sur les dangers du complexe militaro-industriel dans ce pays. Je crois fermement que chacun a le droit de se défendre par tous les moyens nécessaires". (cité dans le coffret Biograph).
On dit que la mélodie, tirée d'une vieille mélodie anglaise, attira des ennuis à Dylan. Une action en justice fut introduite contre lui, mais il parvint à démontrer que sa variante et ses paroles originales constituaient une chanson nouvelle.
Masters of War |
Maîtres de la Guerre |
Come you masters of war |
Vous, maîtres de la guerre |
You that never done nothin' |
Vous qui n'avez jamais fait |
Like Judas of old |
Comme Judas autrefois |
You fasten the triggers |
Vous tendez la gâchette |
You've thrown the worst fear |
Vous avez jeté la plus terrible peur |
How much do I know |
En sais-je assez |
Let me ask you one question |
Permettez-moi de vous poser une question |
And I hope that you die |
Et j'espère que vous mourrez |
DONAVAN ET LES HOMMAGES