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Pointculture_cms | critique

CASSADAGA

publié le

Avec son côté touche-à-tout difficile à cerner, Conor Oberst a fait de Bright Eyes un nom qui évoque à la fois l’émerveillement et l’extrême fatigue, le véhicule d’un trop-plein d’idées qui s’est parfois avéré compliqué à manier. Il y a deux ans, il […]

Avec son côté touche-à-tout difficile à cerner, Conor Oberst a fait de Bright Eyes un nom qui évoque à la fois l’émerveillement et l’extrême fatigue, le véhicule d’un trop-plein d’idées qui s’est parfois avéré compliqué à manier. Il y a deux ans, il publiait simultanément deux albums, l’un dans une veine folk acoustique (I’m Wide Awake, It’s Morning), l’autre plus expérimental et électronique (Digital Ash in a Digital Urn), éparpillant quelque peu son capital de petit surdoué en cédant à une forme d’incontinence un brin mégalomane.
La force et la confiance en soi ainsi emmagasinées rejaillissent aujourd’hui tout au long de Cassadaga, sixième album luxuriant dont pas mal de passages rendront moitié aveugles ceux qui s’en approcheront.Le noyau dur de Bright Eyes, constitué de trois membres, est ici rejoint par une belle équipe d’instrumentistes et de choristes, parmi lesquels Gillian Welch ou M. Ward, offrant aux chansons d’Oberst la densité passionnelle qui leur faisait parfois défaut. La voix éclaircie et le timbre raffermi, celui-ci semble avoir grandi de plusieurs années d’un coup, sans perdre pour autant la suavité juvénile qui émane toujours de son écriture.

 

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