DENIES THE DAY'S DEMISE
On le pensait davantage tourné vers le hip hop expérimental, voilà qu’il débarque avec un album d’électro tropicale, teintée de samba et de bossa nova, signé chez Ninja Tune. Moins d’un an après son cadavre exquis (Exquisite Corpse), Alfred Weisberg-Roberts, alias Daedelus, signe un retour on ne peut plus surréaliste avec Denies The Day’s Demise, opus tout aussi dédalique que l’est le nom du producteur de L.A. Pour l’heure il n’est plus question de featuring en tout genre, Daedelus préférant voyager en solitaire au pays où Little Nemo danse la samba avec les cariocas. Désopilant et atypique, Denies The Day’s Demise l’est au plus haut point, refusant toute comparaison fortuite. Original et surprenant, cet album révèle la part de soleil qui sommeille en chacun de nous.
Brigitte Lebleu