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Pointculture_cms | critique

GLASS FOREST

publié le

Chroniques en vrac Acid Mothers Temple Ane Brun Be Your Own Pet ! Birchville Cat Motel Black Dog Christina Kubisch Cocosuma Daniel Menche Gallon Drunk Ghosts Hector Zazou Isobel Campbell et de Mark Lanegan Little Annie Martin Dosh Oren Ambarchi […]

mComme un tremblement de terre de trois fois vingt minutes, qui ferait tressauter les verres sur les tables, vibrer les murs et osciller dangereusement les chandeliers de cristal. Partant d’une impulsion souterraine, d’une vibration sourde, Daniel Menche met en mouvement des douzaines de micro-événements qui entrent et sortent de notre champ de perception. La première secousse est unique, mais ses répercussions sont infinies, d’une première convulsion naîtront une multitudes de spasmes. Tout en soubresauts et en trépidations, cet album est à pourtant à placer dans la même veine que les autres albums de Menche. Sa force est de construire une musique de drone à partir de son opposé. C’est ici le mouvement, l’agitation et la vitesse qui construisent l’aspect statique, enveloppant, de la musique et qui permet l’impression d’immersion. On y ressent le même envoûtement que lorsque le son, dans un train, se fait bercement malgré la vitesse du déplacement. Daniel Menche publie avec ce disque son dernier cd, il parle de ne plus sortir dorénavant que des vinyle ou des dvds.

Benoît Deuxant

 

GALLON DRUNK

THE ROTTEN MILE - XG047O

Où emprunter, détails...

gdGallon Drunk, des Angliches qui transpirent la scoumoune ! Y’en a bien un dans la bande (James Johnston) qui collectionne les auréoles dorées sous les bras, mais c’est pas pour son compte, c’est pour celui de cette mauvaise graine de Nick Cave (il est actif dans les Bad Seeds) à qui ils sont systématiquement ramenés. Mais contrairement au grand échalas australien, ces malfrats-ci n’ont aucune envie de petits arrangements avec Dieu, leur rock de cabaret des petites heures ramène le rythm’n blues d’antan dans le caniveau et ça lui fait un bien d’enfer ! Tout ici a un goût de luxure, d’alcool et de stupre; l’orgue vient d’Alcatraz, le saxo des bas-fonds new-yorkais et le crooner en chef ne se rappelle même plus quand il a vendu son âme au diable. Que Gallon Drunk n’ait aucun succès n’a finalement que peu d’importance puisqu’on peut porter un toast à sa chute ! Santé !

Yannick Hustache

 


Comme un tremblement de terre de trois fois vingt minutes, qui ferait tressauter les verres sur les tables, vibrer les murs et osciller dangereusement les chandeliers de cristal. Partant d’une impulsion souterraine, d’une vibration sourde, Daniel Menche met en mouvement des douzaines de micro-événements qui entrent et sortent de notre champ de perception. La première secousse est unique, mais ses répercussions sont infinies, d’une première convulsion naîtront une multitudes de spasmes. Tout en soubresauts et en trépidations, cet album est à pourtant à placer dans la même veine que les autres albums de Menche. Sa force est de construire une musique de drone à partir de son opposé. C’est ici le mouvement, l’agitation et la vitesse qui construisent l’aspect statique, enveloppant, de la musique et qui permet l’impression d’immersion. On y ressent le même envoûtement que lorsque le son, dans un train, se fait bercement malgré la vitesse du déplacement. Daniel Menche publie avec ce disque son dernier cd, il parle de ne plus sortir dorénavant que des vinyle ou des dvds.

Benoît Deuxant

 

Chroniques en vrac Juin 2008

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