Absents de nos platines depuis The Runners Four (2004), leur nouvelle livraison est une bonne synthèse du patrimoine musical du groupe. Cet album compact et saccadé fait la part belle à la recette développée par Deerhoof : un rock épileptique drogué aux dérapages, excité aux cassures rythmiques, influencé par les scènes rock « dures » américaines, mais aussi ces mélopées pop ultra-sucrées, déclamées par la chanteuse bubble-gum Satomi Matsuzaki.
Richement instrumentées (dans la lignée directe de leur chef-d’œuvre Milk Man), les dix comptines gentiment barrées de Friend Opportunity brillent d’une euphorie toujours sincère et palpable. Elles confirment - une fois de plus, on n’est pas surpris - le talent du groupe.