"Bien que je ne sois pas scientifique, je dois confesser que les événements scientifiques sont les seuls qui guident mon imagination."

C’est en lisant un livre d’Etienne Klein sur le temps physique (Le facteur temps ne sonne jamais deux fois, je le conseille, c’est de la vulgarisation de haut vol) que j’ai eu connaissance de l’existence de ce documentaire sur la fascination de Salvador Dali pour la science. Que ce soit l’énergie nucléaire, la découverte et la structure de l’ADN, le nombre d ‘or, la mécanique quantique ou la création d’hypercube Dali connaît tout et  tout se retrouve dans sa peinture.

Dans celle-ci il intègre préoccupations religieuses, métaphysiques et connaissances approfondies des transformations radicales apportées par les découvertes scientifiques. Ce film nous fait comprendre que son ‘surréalisme’ se nourrissait d’une interrogation très pointue sur le principe d’objectivité, qui est un des principaux moteurs de la quête initiée par la science.

Portrait donc très particulier de celui qui nomma son style mysticisme corpusculaire. Il n’avait pas seulement une très belle moustache. (DS)