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Pointculture_cms | critique

ARMED FORCES

publié le

Découvert en pleine agitation new wave en 1976 et considéré comme une sorte de punk à lunette, Declan MacManus, rebaptisé quelques mois après la mort d’Elvis Presley, Elvis Costello est arrivé à se tailler une place, depuis plus de trois décennies, […]

Découvert en pleine agitation new wave en 1976  et considéré comme  une sorte de punk à lunette, Declan MacManus, rebaptisé quelques mois après la mort d’Elvis Presley, Elvis Costello est arrivé à se tailler une place, depuis plus de trois décennies, dans l’Olympe de la pop. Ce boulimique musical capable de passer d’une chanson d’amour pop comme « Alison » à un cinglant reggae tel « Watching The Detectives » est à la fois dans l’air du temps et  complètement atypique. Car, il possède à cette époque, cette fureur punk qui ne lui attirera pas que des amis et gage de trancher avec les groupes du moment. Embarquant dans cette aventure ses collaborateurs comme le fameux producteur Nich Lowe, il rejoint un label débutant Radar Records et monte son backing band, The Attractions, en 1978. Sans perdre de sa versatilité, il se montre plus péchu musicalement et gagne son public avec « I don’t  wanna go to », chevauchée ska rock haletante et renforce son image de jeune prodige de la new wave. Confirmant l’essai avec « Armed Forces » en 1979 et la célèbre chanson « What ‘s so funny ’bout... » hymne pro-hippie devenu un classique. Se succéderont avec sinuosité, des collaborations divers, Mc Cartney, Roy Orbison… Dans les années 80, les détours du coté de la soul avec « Get Happy », s’imposent pour celui qui a décidé d’en découdre avec l’ennui. En glaneur d’influence, il pratiquera le reggae, repassera sans complexe à des sonorités plus rock pour faire halte dans les années 90 du coté des formations classiques comme le Brodsky Quartet avec « Juliet letters » Une tentative d’approche de la musique dite contemporaine, entamant là un versant qu’il affectionnera et que l’on pourrait dénommer de pop cérébrale. Toujours très actif, il publie dans les années 2000 chez Deutsche Grammophone « When I was cruel » où il affirme à nouveau son sens de la pop, son intérêt pour la musique classique et sa passion naissante pour le jazz. Elvis Costello est artiste frondeur sous influences. (de Chet Baker à Johnny Cash en passant par Mc Cartney

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