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Pointculture_cms | critique

EXIT PLANET DUST

publié le

Nés au début des années 1970 dans la banlieue londonienne, Ed Simons et Tom Rowlands forment d’abord un duo de DJ nommé The Dust Brothers. Exit Planet Dust tire son titre du nom de scène qu’ils abandonnent alors. C’est le premier album du duo […]

Marquées du sceau de la musique produite en club jusqu’alors par les deux musiciens (« Song to the Siren » est enregistré en public), la plupart des plages proposent une musique dansante, remuante et dérangeante par certains aspects énergiques. L’usage du sample est fondamental dans la production de l’album.
Pionnière du genre appelé big beat, la musique du premier album des Chemical Brothers se caractérise par un son puissant basé sur des lignes de basse gonflées. Mixée par l’ingénieur Steve « Dub » Jones, elle est soutenue par des sons de batterie et de percussions plus classiques. Ces derniers sont cependant l’objet de variations et de mélanges augmentant l’intensité musicale par des ruptures incessantes. Le gonflement du son est également accentué par l’usage de basses infrasons caractéristiques du genre (voir notamment le groupe Prodigy).
Outre l’introduction de la voix dans quelques plages (collaborations de Beth Orton et Tim Burgess), on remarque la présence d’éléments relevant de la musique traditionnelle.
La volonté de créer un univers personnel apparaît dans le choix, pour écrire le nom du groupe, de caractères particuliers : l’utilisation de la police moderne Sho les rend reconnaissables et fait de l’image de leur nom une marque de fabrique.
Le groupe connaîtra un succès public complet avec leur second album : Dig You Own Hole (1997).

Thierry Seclève

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