GOLDEN AGE OF KNOWHERE (THE)
Un jeune groupe californien qui aime brouiller les pistes: leur nom emprunté à the Cure est trompeur, leur musique n’est ni néo-gothique, ni triste Tout en étant californiens, ils sont très proches de la culture rock new-yorkaise comme the Rapture par exemple. Le trio est constitué d’un chanteur – claviériste vociférant, d’un bassiste bondissant et d’un guitariste incisif, ils sont rejoints par deux batteurs différents et Omar Rodriguez-Lopez apparaît en invité.
Ils sortent un premier album dynamique et accrocheur, un beat rapide qui ne laisse pas de répit. A partir du moment où vous appuyez sur Play vous êtes emporté par une frénétique envie de taper du pied et de bouger votre popotin, il faut attendre la fin de l’album et la chanson « Relics To Ruin » pour vous poser un peu, ceci dit ce titre est totalement dispensable. Et comme ils ne font pas les choses comme tout le monde leur disque est d’abord sorti en Europe et seulement plus tard aux Etats-Unis!
Avec certains collègues, nous avons quelques disques fédérateurs qui nous font bien plaisir quand on a un petit coup de mou, ou tout simplement l’envie d’écouter un disque qu’on a fini par connaitre par cœur, comme the Foals ou Two Door Cinema Club en 2010. Je crois que Funeral Party fera bientôt partie de notre programme.