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Pointculture_cms | critique

ELECTRIC ENDICOTT

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Musicien méconnu du grand public alors que sa musique est totalement abordable. Petite bio rapidos: il est né en 1953 à Endicott aux Etats-Unis. Enfant, il apprend d’abord à jouer de la contrebasse ensuite il passe aux claviers, il aime les Beatles […]

Musicien méconnu du grand public alors que sa musique est totalement abordable. Petite bio rapidos: il est né en 1953 à Endicott aux Etats-Unis. Enfant, il apprend d’abord  à jouer de la contrebasse ensuite il passe aux claviers, il aime les Beatles autant que John Cage, en 1977 il sort You Think You Really Know Me (cd et dvd1) , album pop-funk assez barge pour l’époque, qu’il enregistre dans la cave de ses parents, avec lequel il se fait connaître au sein de la communauté new-yorkaise. Thurston Moore l’apprécie beaucoup ainsi que d’autres musiciens curieux à tête chercheuse. Le début des années 2000 verront fleurir deux rééditions de ses disques.

Il interrompt sa carrière jusqu’en 2004, année où il sort Mary Had Brown Hair, disque enregistré sur le label Stones Throw – label indépendant californien de hip hop créé par Peanut Butter Wolf. Avec cet album, il reste dans le même type de répertoire qu’il y a trente ans. Une sorte de pop-funk à la Prince dans laquelle il se permet des digressions vers des musiques déconstruites.

Avec Electronic Endicott, titre en référence à son quartier natal il nous chante longuement ses attirances pour  Lisa, Sandy , Kathy et surtout Karen sur fond de soft rock lyrique, de soul funk bien balancée avec une fausse section cuivre ou de piano bar décalé, avec quelques incartades electro bruitistes. On finirait par croire à une comédie musicale sur ses errances amoureuses  

Il bouscule moins les codes en 2010 qu’il ne l’a fait en 1977, ce disque est clairement moins d’avant-garde que son premier opus , néanmoins il reste fidèle à lui-même et produit un disque loufoque, ludique et distrayant.

 

 

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