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Pointculture_cms | critique

WASSERMONDE

publié le

Gunda Gottschalk est une jeune musicienne de trente-cinq ans. Violoniste de formation classique, elle est loin de ses racines. Investissant aujourd'hui les méandres de la musique improvisée, c'est une référence dans le genre. En 1994, elle rencontre […]

Gunda Gottschalk est une jeune musicienne de trente-cinq ans. Violoniste de formation classique, elle est loin de ses racines. Investissant aujourd'hui les méandres de la musique improvisée, c'est une référence dans le genre. En 1994, elle rencontre Peter Kowald dont l'influence sera prépondérante.
Gunda Gottschalk fait partie de ces musiciens dont la musique ne s'occupe pas que du jeu proprement dit mais aussi du positionnement du musicien (et donc de sa musique) dans la société. Comment jouer ? Que jouer ? Pourquoi ? Comment montrer ce que l'on fait… Relation inévitable au monde politique. Positionnement fondamentalement à gauche, en ouverture. Proche du label FMP. De bâclage en blocage, le jeu déstabilise l'auditeur. Provocation. Dadaïste dans l'âme, Gunda Gottschalk entretient un certain art du scandale. Imprévisible. Le disque est riche d'atmosphères différentes. Textures surprenantes. Très intéressant.
Cf. Charlotte Hug, Carla Kihlstedt, Joëlle Léandre


(Bertrand Backeland)

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