Compte Search Menu

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies permettant d’améliorer le contenu de notre site, la réalisation de statistiques de visites, le choix de vos préférences et/ou la gestion de votre compte utilisateur. En savoir plus

Accepter
Pointculture_cms | critique

WE LOVE THE CITY [DELUXE]

publié le

Réédition des quatre albums de Hefner, groupe indie pop formé à Londres par Darren Hayman en 1996.

Réédition des quatre albums de Hefner, groupe indie pop formé à Londres par Darren Hayman en 1996.

Hayman est compositeur, parolier, chanteur, guitariste et illustrateur des pochettes des albums. A l’origine les quatre albums sont sortis sur Too Pure – label anglais indépendant qui a édité les premiers albums de PJ Harvey et de Stereolab entre autres.

Ces rééditions luxueuses sont présentées en digipacks et comprennent notamment en bonus des titres parus sur les nombreux EP’s  que le groupe a sorti tout au long de sa carrière, les pochettes sont très belles et contiennent chacune une petite notice de l’auteur.

A part Darren Hayman.au chant et à la guitare, il y a Anthony Harding à la batterie, John Morrison à la basse, Jack Hauter à la guitare, claviers, pedal steel, et violon.

Leur premier album Breaking God’s Heart est à tendance lo-fi. Petit à petit les albums suivants seront de plus en plus produits, et leurs orchestrations vont se développer. De manière générale les textes sont des critiques sociales comme on peut en écouter chez Pulp, ou chez Jonathan Richman.

We Love The City, leur troisième opus à l’orchestration luxuriante est sorti en 2000. Darren Hayman explique dans le livret que c’est le premier album écrit en tant que tel, et non une suite de chansons. Les textes usent d’un langage très direct pour évoquer l’état de l’être amoureux dans une grande ville comme Londres qui sert de toile de fond au disque. S’en devient presque un concept album ayant la ville et l’amour en milieu urbain pour thèmes, il en parle tellement bien qu’il nous donne l’envie d’être « amoureux sur un banc public ».

 Il s’essaie au pamphlet politique avec « The Day That Thatcher Dies » une chanson sautillante

C’est son album préféré, et c’est aussi le mien.

Par la suite sortira Dead Media dans lequel Hefner s’essaie à l’electro, à grands renforts de synthés et de boîtes à rythmes. Un disque  très inégal, qui manque peut-être de radicalité pour être convaincant.  Cet opus signera la fin du groupe.

 

 

 

Classé dans