HIGH LIFE
Sommaire
Un Eno très dense, très fouillé et très dansant si on aime danser bizarrement ou exclusivement dans sa tête. A mon sens la quatrième plage, Lilac, est l’emblème et le sommet de ce disque, une sorte de long cisaillement mélodieux qui semble tourner autour de lui-même comme pour s’atteindre (ou nous happer).
Chanté par Eno , il est difficile de ne pas le mettre en répétition tant il tourbillonne avec ses effets de guitares percussives et est sidérant par sa richesse sonore. Je dirais qu’il parvient à évoquer et peut-être égaler les merveilleuses tourneries du Eno/Byrne ‘My life in the bush of ghosts’ et le disque en entier n’est jamais loin d’y parvenir.
Enregistré en studio en une seule prise avec l’Underworld Karl Hyde cet album réussit la prouesse d’être en même temps très brut, très sophistiqué et très achevé et lorsqu’on sent ainsi que quelque chose a été capté…(DS)