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Pointculture_cms | critique

HOW TO DESTROY ANGELS

publié le

Trio américain dans lequel on trouve Trent Reznor, Mariqueen Maandig et Atticus Ross avec lequel il a également écrit la très bonne bande-originale du film « Social Network » qui a reçu un Golden Globe et un Oscar. Je brosse un rapide portrait pour […]

 

Trio américain dans lequel on trouve Trent Reznor, Mariqueen Maandig et Atticus Ross avec lequel il a également écrit la très bonne bande-originale du film « Social Network » qui a reçu un Golden Globe et un Oscar. Je brosse un rapide portrait pour ceux qui ne connaissent pas l’artiste.

C’est un musicien américain, compositeur, multi-instrumentiste et producteur. Il fonde Nine Inch Nails en 1988, groupe metal – electro – indus. Quand je dis groupe, c’est vrai et faux dans la mesure où ce n’est un groupe que pour les prestations scéniques et certains enregistrements, la conception globale lui revient.
Les textes sont assez explicites concernant le sexe, les pratiques S-M en général.
C’est avec son troisième album « The Downward Spiral » qu’il atteint une qualité supérieure et qu’il affirme une réelle personnalité dans ses compositions. Disque incontournable de sa discographie, concept album qui raconte l’auto destruction d’un homme allant jusqu’au suicide. C’est strident, explosif, furieux. Ses albums suivants sont toujours tendus et sombres mais n’atteignent pas la qualité créative du pré-cité.
En 2009, il annonce la fin de Nine Inch Nails en tant que tel. Voilà pour l’histoire.
Quant à ce nouveau projet, et bien il circule toujours dans les eaux troubles de l’electro-indus, mais la grosse différence c’est le chant. Ce n’est plus la voix du ténébreux qui vient nous  hanter mais les murmures plus lumineux de Mariqueen Maandig. L’aspect allégé au niveau du vocal est largement compensé par l’enchevêtrement des sons triturés et saturés par la technologie, la guitare qui soufre et expire et les glitches (distorsion et/ou compression des sons numériques).
Pour moi « Fur Lined » est la déception de l’album,  il me donne l’impression d’être un vieux restant réchauffé de NIN. Sinon pour le reste,  pour être vraiment honnête, il n’y a pas de réelle surprise, mais par contre un plaisir retrouvé à l’écoute des compositions un peu glauques du bonhomme. Plaisir avoué et consommé!

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

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