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Pointculture_cms | critique

MONSIEUR OBSOLETE

publié le

La chanson helvétique, pourtant bien présente, s'exporte mal,

La chanson helvétique, pourtant bien présente, s'exporte mal, se distribue peu, s'impose frileusement dans le paysage de l'hexagone. Il aurait été alors dommage de ne pas lever le voile sur un artiste qui a su saisir l'opportunité du label Naïve et s'engager sur la voie ouverte par la nouvelle vague fébrile de la chanson française à texte façon Delerm et Bénabar. Jérémie Kisling nous offre une première galette sucrée à la poésie suave, au charme discret et inéluctable d'un provincial. Après un parcours rock style Foo Fighters, il égrène un chapelet de chansons intimistes à prendre sous la focale du second degré. Des chansons cassonade saupoudrées de non-sens, de pop façon sixteen. Entrelaçant des mélodies dépouillées, flirtant harmonieusement avec le suranné de l'orgue Hammond, le piquant des guitares acoustiques, le maniéré mais subtilement dosé des cordes, la chaleur des cuivres. Tissant des ambiances tantôt pop aérienne, tantôt folk sur fond de guitares hawaïennes (style Zachary Richard), tantôt ballade à la Sarclo ( Carambar ) ou audace latino à la « suisse » ( Le sens des affaires ). Le tout au service d'une écriture fine, ciselée empreinte de réminiscences enfantines et de critiques sociales. Bel orfèvre.
(Brigitte Lebleu, Charleroi)

Carmar

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