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Pointculture_cms | critique

PHALBA

publié le

Ça monte et déferle comme un hallali. Multidirectionnel. Flûte,

Ça monte et déferle comme un hallali. Multidirectionnel. Flûte, trombone, clarinette, beaucoup de courants d'air. Comme le passage secouant du Saint-Esprit, de revenants, d'âmes en migration. Une grande agitation désordonnée qui évoque bien le choc de la révélation, sorte d'inspiration épileptique qui tourne, enfermée, cherche la sortie. Tremblements de sons furieux qui griffent, rayent, écorchent. Une tempête ésotérique. La longue investigation pour piano et violon, tortillement sur place, dynamique répétitive avec des emballements décalés, des patinoires sombres où les sons glissent, disparaissent, et de brefs débordements baroques incluant dorures mortuaires. Avec la pièce pour trombone et électronique, on continue l'interrogation sur les labyrinthes de l'au-delà, c'est la plongée dans les grands gouffres aspirant-refoulant… Il reste que suivre les compositeurs édités sur le label Tzadik est une bonne manière d'élargir ses horizons classiques, de les remettre en question, pour le meilleur et pour le pire.

( Pierre Hemptinne, Charleroi )

 

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