Jim Croce, quoique peu connu en Europe, bénéficie, encore 30ans après sa mort, d’une reconnaissance incontournable dans l’histoire de la musique populaire américaine.
Parcours typique, un peu à la Steinbeck, enfance modeste dans le sud de Philadelphie.
C’est en jouant de l’accordéon à l’âge de 12ans qu’il aborde la musique. Il convainc son père quelques années plus tard de lui acheter une guitare. Dans les années 60, là où le mouvement folk américain prend son essor, il sera influencé par la musique de woody Guthrie (comme plus d’un !) et de Jimmie Rodgers. Et aborde dés lors les ballades anglaises et irlandaises ainsi que les chants de marins.
Americana est l’un de ses meilleur album, enregistré à la maison comme le sous-titre l’indique « home recordings » en 1967. 15 chansons légendaires ou Jim Croce marie la sobriété de style, entre country /blues/folk et le jeu de guitare dépouillé, avec des ballades mélancoliques piquées au vif du quotidien de l’époque. Jim Croce reste sans conteste une figure marquante du paysage des songswriters humanistes.