JUPITER'S DANCE
Sommaire
Dans le ghetto de Kinshasa, rencontre avec des laissés pour compte qui développent une conscience de l’abandon dans lequel se trouve la population. Et s’accrochent à la musique comme rêve de réussite, comme seule possibilité de s’épanouir mais aussi de partager des espoirs, d’entretenir une esprit de communauté, de pallier à l’absence de programme éducatif. Le documentaire n’entend pas aller au bout de son sujet de façon structurée, il montre une tendance, les traits principaux d’une réalité. Musique et bricolage : l’inventivité des congolais est stupéfiant leur musicalité redoutable. Fabrication de guitares avec presque rien, rythmes et mélodies joués avec n’importe quoi, ce qui tombe sous la main. Beau témoignage du genre : « les stars de la musique congolaise continuent à chanter l’amour lalala, et le sida tue de plus en plus »; « le miracle de Kin c’est qu’il n’y a plus rien à manger pour les gens, mais les congolais se reproduisent, font des enfants, encore des enfants et tout ça malgré tout subsiste! ». Les musiques montrées gardent le contact avec les traditions, avec une identité forte (la fierté d’être congolais est rayonnante) mais se diversifient, chansons, rock, blues, rap…