ROBOTS APRÈS TOUT
Libération, Ludovic Perrin : « … l'ancienne figure pâlotte du minimalisme nantais a fondu son album Robots après tout dans une aventure parallèle, chorégraphiée avec la troupe de Mathilde Monnier… le voilà qui explore ses petites monstruosités au fil d'une vie de Sécu, de tapis roulants et d'escalators, de fiches anthropométriques, d'emplois du temps encodé ou de frayeurs lors d'une course poursuite avec Marine Lepen… Et c'est dans le pipi-caca, dans le petit trou de la serrure des comptines, que le chanteur s'avère le plus personnel. »
Les chansons du « petit trou de la serrure des comptines », l'expression est bien trouvée. Imitation de rengaines décervelées, contagieuses par leur énergie rudimentaire et leurs paroles simplistes frondeuses, c'est intelligent, bien vu, légèrement oblique, très amusant, ça donne envie de danser, de mater les danseuses. Cela relève de l'art éphémère.