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Pointculture_cms | critique

DARK INTERVALS

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Un piano super vitaminé; un pianiste qui a le feu sacré; un public en osmose ! C’était le 11 avril 1987, un enregistrement au Suntory Hall, à Tokyo. Souvenez-vous ! Vous étiez ce malheureux passager qui,

Un piano super vitaminé; un pianiste qui a le feu sacré; un public en osmose ! C’était le 11 avril 1987, un enregistrement au Suntory Hall, à Tokyo. Souvenez-vous ! Vous étiez ce malheureux passager qui,
de quelques minutes, avait raté l’avion pour le Japon. Aujourd’hui, chez vous, confortablement assis dans votre divan anglais, vous écoutez Dark Intervals de Keith Jarrett. Au fil de l’écoute, La musique gagne en force et l’émotion finit par vous submerger. Vous ne pouvez vous empêcher d’établir des comparaisons car ce beau machin vous contamine d’une frustration grandissante. Dark Intervals est The Music que l’on rêve d’avoir écrite et jouée. Vraiment, il est difficile de ne pas se sentir tout petit. Bien sûr, si l’on garde un zeste de lucidité, tout le monde ne peut pas s’appeler Keith Jarrett. Tout de même !  S’il faut lui attribuer un chef d’œuvre absolu, ce serait peut-être bien celui-ci. Sur cet album, tout est excellent. Rien à jeter. Pas une seconde d’ennui comme il en arrive parfois ou souvent. Les plages Entrance (n°4), Ritual Prayer (n°7), Recitative (n°8) sont magnifiques de magnifiques mais l’ensemble du concert est exceptionnel d’inventivité. Appuyez donc sur la touche repeat all jusqu’à ce que l’assuétude se soit déclarée. Inutile de lutter !

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