SONGS FROM A WORLD APART
Les amateurs de musique du monde pure et dure n’y trouveront peut-être pas leur content. Ici, le doudouk est enveloppé dans un écrin d’arrangements symphoniques (Orchestre Symphonique Bulgare) qui conservent heureusement une relative discrétion. Le terme doudouk (ou duduk) ne vous est peut-être pas familier. Cet instrument est un hautbois arménien, à anche double, au timbre chaud et doux, réalisé dans du bois d’abricotier. Vous ne le connaissez peut-être pas mais vous l’avez vraisemblablement déjà entendu. On le découvre en effet dans certains films, documentaires, etc. et prochainement dans tous les ascenseurs du royaume de Belgique. Mes plages favorites sont : yes tchem ouzoum dzeranl (n°6) et nusrat’s allap (n°10). Sur cet enregistrement, on retrouve également Nusrat Fateh Ali Khan (voix), de la vièle kementché, de l’oud, du tanbur, de la viole d’amour, etc. Pour tous ceux qui souhaitent faire plus ample connaissance avec le doudouk et sa tendre mélancolie, je recommande le très joli Songs from a world apart. Si la sonorité de cet instrument vous plaît, n’hésitez pas non plus à découvrir la discographie de l’un des maîtres du doudouk : Djivan Gasparyan. En novembre 2005, le doudouk et sa musique a été proclamé chef d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité par l’Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).
Plus d’infos sur www.unesco.org/culture/intangible-heritage/03eur_fr.htm
En Bref :