DRUMS NOT DEAD
Moins hirsutes soniquement qu’à leurs débuts. Sont-ils pour autant assagis, « apaisés» ? J’espère bien que non! Ils jouent sur une certaine lenteur et la propagation atmosphérique plutôt que sur la déflagration en chaîne. Lenteur accentuée, appuyée plutôt qu’affadissement et perte de nerf. Des lenteurs bien balancées, faisandées, miroitantes, voluptés agonisantes, déjà rongées, un peu décomposées (plage 6). De belles vibrations basses, profondes, avec des tambours mates et obsédants qui scandent des nostalgies urbaines sombres… Plage 3, par exemple, le genre de truc que je me passerais volontiers en boucle… Ou encore la plage 5, crépusculaire trépidante et tribale, une sorte de déprime inversée, allègre…