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Pointculture_cms | critique

SYMPHONIE 9 [VERSION 2 PIANOS LISZT]

publié le

Liszt et la transcription

En octobre 2011, nous fêtions le  bicentenaire de la naissance de Franz Liszt. Les maisons de disquesont profité de l’occasion pour éditer de nouveaux enregistrements. Parmi ceux-ci, nous en  avons épinglé deux afin de mettre l’accent sur un aspect particulier de la  production de Liszt: la transcription pour piano (la transcription  consiste à adapter une œuvre pour un autre instrument que celui d’origine).Ecartons de notre propos les « Paraphrases »,  où la musique d’origine est repensée librement, ainsi que les « Réminiscences »,  sortes de condensé de l’œuvre source, car elles laissent une place  prépondérante à la (re)création, et n’abordons ici que celles qui tentent de  rendre au plus près l’œuvre originale, dans le but de les porter à la  connaissance d’un plus large public. En effet, sans les transcriptions,  beaucoup de compositions pour orchestre ou pour grand ensemble de chambre  seraient demeurées inconnues de leurs contemporains, faute de moyens pour les  faire jouer. Liszt a joué un grand rôle dans la  transmission de la musique de son temps.  Et s’il n’était pas le seul à transcrire, loin  s’en faut, on lui reconnaît une indéniable supériorité dans cette pratique. Car  l’exercice est redoutable: rendre au clavier l’architecture complexe  d’une partition d’orchestre, rester fidèle aux combinaisons harmoniques et  rythmiques de départ, dessiner les lignes mélodiques en préservant leur clarté.  Liszt y parvient en réinventant les couleurs du clavier, enrichissant sa  palette de sonorités nouvelles. Bien plus qu’une simple approche « mesure  par mesure », il s’agit de pénétrer l’esprit de l’œuvre et d’en transposer  les textures. Conserver l’esprit sans trahir la lettre, en somme.En 1865, Liszt fait publier les neuf symphonies de Beethoven  transcrites pour piano solo chez Breitkopf & Härtel, sans être entièrement  satisfait de la Neuvième. Celle-ci fit donc l’objet d’une seconde  transcription, pour deux pianos cette fois. C’est cette version que Rolf  Plagge et Wolfgang Manze, deux lauréats du  Concours Reine Elisabeth, nous interprètent.

Aussi disponible sur notre plateforme de téléchargement

 

Le deuxième enregistrement que nous vous proposons de découvrir est la Symphonie Fantastique de Berlioz, transcrite par Liszt pour piano solo et interprétée par Roger Muraro.

Rarement enregistrée, cette transcription fait suite à la première exécution de la Symphonie fantastique à laquelle assistait Liszt. Grand ami de Berlioz, il insista pour obtenir au plus vite le manuscrit et en fit rapidement un arrangement pour le piano, qu’il fit éditer par ses soins, avant même que la version orchestrale fut publiée. Cette dernière ne correspond d’ailleurs plus exactement à la version de Liszt, car Berlioz y ajouté de légères modifications entre-temps.

Le programme est complété par des extraits des Années de Pèlerinage en Suisse.

 

 

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