Après quelques expériences en duo (Greg Osby, Vic Juris), le pianiste renoue avec la formule du trio et se dégage de l'influence de Bill Evans. Zigzaguant entre les subtilités tonales, la contrebasse de Drew Gress allie profondeur et swing, complément du piano délicat et nuancé - presque romantique - mais aussi imprévisible de Marc Copland. Nullement la troisième roue de la charrette, le batteur Jochen Rückert, ponctue discrètement, parfois vigoureusement, les échanges et les conversations magnétiques entre les deux comparses. Pas uniquement réservée aux âmes sensibles ou romantiques, cette belle session aux teintes automnales s'apprécie quelle que soit la circonstance !

LC