WONDERLAND
Trois sœurs, trois vies : Nadia, célibataire, cherche un compagnon au travers des petites annonces ; Molly, sur le point d’accoucher, prépare l’arrivée du bébé avec son mari ; Debbie, divorcée, semble plus à l’aise avec ses amants qu’à élever son jeune fils. Trois sœurs et leurs parents qui ne s’aiment plus. Et Alice dans tout cela ?
Au-delà d’une chronique de famille, le temps d’un week-end, Wonderland est une véritable fresque vivante composée de passants anonymes, Londoniens solitaires ou non, qui animent les rues. Michael Winterbottom retrouve ici ses marques en tant que documentariste et c’est caméra à l’épaule qu’il nous offre un recueil de petites scènes de la vie quotidienne - de vies pas toujours très reluisantes - avec ses problèmes de couples, ses problèmes d’argent, ses problèmes familiaux, des gens qui s’aiment, qui se haïssent, qui courent, qui ralentissent, les difficultés à élever un enfant, à trouver un compagnon, à le garder, à vieillir, à supporter le chien du voisin,… à assumer chaque jour.
Un film prenant, très sombre, social et très beau.