FOREVER POLIDA
Voilà un album qui sent bon la mer, la plage, le port et les bateaux. C’est le deuxième album de Moussu T e lei Jovents, une bien belle équipe constituée de Tatou, fondateur de Massilia Sound System, de Blu, guitariste du même groupe qui chatouille ici le banjo, et de Jamilson da Silva, percussionniste brésilien connu entre autres pour ses collaborations avec DJ Dolores et Troublemakers.
En avant-plan, on retrouve le banjo et le chant, tantôt en français, tantôt en occitan. Ils donnent un accent inimitable à leur musique 100% marseillaise mêlant blues, reggae, traditions et ballades.
Les textes valent leur pesant d’or: ils décrivent une vie indolente parfois, assez difficile et précaire souvent, une ville portuaire aux facettes multiples. Il y aussi quelques chansons d’amour, mignonnes comme tout, d’une simplicité à croquer.
À première vue, j’ai envie de dire que j’ai préféré le premier album (Mademoiselle Marseille, NM7578). Pas du tout parce qu’il était meilleur, mais parce que c’était le premier. Cet album-ci n’apporte rien de particulièrement innovant et donc n’est « que » aussi bon que le premier.
D’un autre côté, les deux albums contiennent des titres absolument incontournables. À ne rater sous aucun prétexte : Lo Gabian, Au boui-boui de la rue Torte, Mademoiselle Marseille sur le premier album et Ò que calor, Les plaisirs de la pêche, La Madòna dau T.E.R. sur le second.
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