En seulement deux albums, on a vite été conquis par ce collectif islandais. Ce mélange, sur le fil d'électronique planante, de guitares acoustiques et de vocaux féminins charmeurs et troublants, s'affirme une nouvelle fois avec ces douze rêveries crépusculaires, dont l'aspect raffiné n'est pas le moindre de leurs atouts. Violon, trompette, xylophone, percussions étranges, bruits divers, guitares en apnée, nappes de claviers vintage sont les acteurs d'un film imaginaire, qui font s'activer nos neurones, s'impriment dans notre subconscient, afin d'alimenter la pellicule de nos nuits… L'été, on se sent bien, surtout avec une telle bande-son !

( Lionel Charlier, Seraing )