COUVENT DE LA BÊTE SACRÉE (LE)
Une jolie jeune femme au caractère bien trempé entre au couvent pour régler des affaires de famille… La nonne dissimule des secrets sous sa robe. Lesbianisme, fétichisme, lynchage, inceste, meurtre, sacrilège… À découvrir de toute urgence ! Les scènes de torture sont particulièrement soignées : elles constituent les nœuds de l’action ! Une scène de flagellation au bouquet de roses vaut le détour… Ce film de la veine « érotico-grotesque » (pink-eiga), genre propre au cinéma japonais, met en valeur la beauté des actrices et nous fait savoir que la croix du Christ, instrument de rédemption, peut devenir passeport pour l’Enfer !
Les couleurs sont éclatantes, la photographie impeccable, les références à Buñuel, Sade, Pasolini dans l’image et le discours évidentes. Dans Suspiria (VS7551-DVD), Dario Argento s’est inspiré d’une séquence entière du Couvent de la bête sacrée.
Lire:
Julien SEVEON, Le Cinéma enragé du Japon, Éditions Sulliver, 2005
Max TESSIER, Le Cinéma japonais, une introduction, Nathan Université, 2003
PC