G. Love avait déjà osé le mariage du blues et du hip-hop. Ces quatre blancs-becs anglais nous refont le coup, injectant dans un douze mesures poisseux des scratches et autres séquenceurs sur un flow de DJ infectieux ! Rythmique groove terrible, guitare dobro trouble, l'ambiance est prenante, la voix du leader séduit et la production de l'objet est impeccable. Ce métissage offre au blues un nouveau départ, alliant à la perfection émotion brute et technologie moderne. À suivre !
(Lionel Charlier, Seraing)