UTERUS AND FIRE
Grâce à Calvin Johnson et son label K, dynamiteurs de la scène rock américaine, nous pouvons découvrir aujourd’hui la démarche extrémiste d’Arrington De Dionyso. Un disque réfractaire à tout dressage, où le crachement des cordes vocales sur des rythmes en miettes bannit les mélodies et nous entraîne dans la débauche. Certainement la meilleure chose qui soit arrivée à la "musique du(des) peuple(s)". Des chansons garanties sans matières celtiques, aucune présence de musiciens cubains à l’horizon, même la guitare de Ry Cooder est saccagée par ce trash squelettique. Musique désossée et dissonante faite de saturations dans la défroque et la pulsion.