PROMENEUR
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Homme discret et peu médiatisé mais, aussi multi-instrumentiste, auteur-compositeur et interprète de talent, Mathieu Boogaerts a le don de nous faire vibrer avec ses jolies mélodies épurées et ses jeux de mots simples et efficaces. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Mathieu est un homme riche de voyages (Jamaïque, Japon, Antilles, Afrique, …), d’expériences (vingt ans de carrière) et de multiples collaborations (Matthieu Chedid, Dick Annegarn, Vanessa Paradis, Camélia Jordana, et bien sûr la chanteuse Luce). Il conçoit son premier album « Super » en 1995 dans la cave, chez ses parents. Puis, participe aux Francofolies de La Rochelle, de Spa ainsi qu’aux Trans Musicales.
Quelques décennies plus tard, nous retrouvons notre quadra avec six albums à son compteur et un nouveau bébé des plus aboutis baptisé « Promeneur ». Ce septième album studio élégant enregistré à nouveau en solitaire dans une maison à la montagne totalise treize courtes chansons.
Des pépites intimistes chantées en guitare-voix et accompagnées ici et là de touches de clavier, de guitare, de percussions, de chœurs ou de violons joués par deux violonistes qu’il a invités une journée chez lui.
L’opus tel un doux moment de rêverie nous fait voyager à travers des paysages bucoliques. Une promenade dans les émotions presque autobiographique qui évoque l’amour («CHHH », « Bas de laine »), l’espoir (« Une mélodie»), la bravoure (« Le glorieux »), la liberté (« Va », « Pourquoi pas » ), les notions de bien et de mal (« Méchant »), la tentation (« L’enfer »), la contemplation (« Merci ») et les souvenirs d’antan (« Qu’en est-il »).
Les chansons économes de notes et de mots sont façonnées d’arrangements dépouillés et de textes attachants et fluides signés de la patte de notre artisan conteur à la voix retenue.
Un petit bijou soigné et délicat qui mérite le détour !
Lépinois Céline