MAX PAYNE 2
Je ne sais pas si Max Payne est psychotique ou dépressif ou les deux à la fois. Mais je peux vous assurer qu'il finirait par vous faire plus peur que les criminels qu'il traque sans répit. Du répit, c'est justement ce qui lui fait défaut. Il semble aussi aliéné que la ville qu'il fréquente. Reflet d'une réalité citadine – notre réalité ? De ses déviances, de sa minéralité et de sa tendance à déshumaniser les relations entre les hommes, Max Payne est le digne représentant d'un syndrome manichéen de la lutte du bien contre le mal sans qu'on puisse définir avec certitude où se trouve vraiment la limite entre les deux. C'est le parfait pendant de nos informations télévisuelles.
( Jean Nicolas, Charleroi )