SECRET BLOOD
Quoi? Encore elle? Mais oui. La dernière fois que je vous en ai parlé c’était pour un album sorti en 2004, mais débarqué à la médiathèque en 2010. J’ai donc des circonstances atténuantes, non? Et puis, les chouchous, ce sont les disques qu’on aime vraiment bien, alors pourquoi se priver.
Je ne vais donc par contre pas vous re-parler de son parcours puisque je l’ai déjà fait en novembre 2010 dans les divans et sur notre blog (les chouchous du rock 26). C’est son neuvième album, elle y est entourée par son vieil acolyte Andy Baker à la basse et Brant Hackley à la batterie.
Pendant un certain temps on pouvait associer la britannique PJ Harvey au même mouvement musical que l’artiste américaine, ce n’est plus le cas aujourd’hui. L’album de l’une est calme, retenu et mesuré tandis que l’autre est fougueux, rageur et indomptable.
Tout commence par « Palomino » fantômatique et tout de guingois, le calme et les cordes de guitare sèche qui grincent bien avant la tempête sur « Violent Colors », le très puissant « Fractured » et c’est avec « Dim Reader » que nous retombons dans un faux semblant de calme. Et ça repart de plus belle avec « Commoners Saint » et ses riffs grinçants. Bref, un disque féroce et implacable que je ne pouvais absolument pas passer sous silence.